Hello tout le monde ! Pour ce 11ème Blogmas, j’ai décidé de vous partager quelques photos de l’exposition Congo Art Works qui est disponible en ce moment au Bozar de Bruxelles jusqu’au 22 janvier.
L’exposition est une exposition pop-up. En effet, le musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren, est en rénovation jusque 2018.
Congo Art Works, expose de nombreuses peintures populaires d’artistes congolais (RDC). Ces oeuvres ont été réalisées entre la fin des années 60 et 2012. Ces peintures sont généralement le reflet de la vie quotidienne, de paysages ou des peintures mettant en scène des contes et légendes.
Beaucoup des oeuvres qui sont exposées parlent de l’époque coloniale, de la période post-coloniale et des problèmes rencontrés en ce moment avec la démocratie.
Il y a également quelques photographies à l’entrée de l’exposition. Ce sont des portraits mais également des photos d’événements.
Le point commun de toutes les peintures c’est qu’elles sont toutes très colorées et joviales la plupart du temps. Les oeuvres relatant la période coloniale, font souvent état des violences commises à l’encontre du peuple congolais.
Il y a également une partie de l’exposition consacrée à Patrice Lumumba qui est l’une des figures emblématiques de l’indépendance du Congo et considéré comme un héros national.
Je suis bien contente d’être allée voir cette exposition parce que je n’y connaissais mais rien du tout, vraiment rien à la peinture Congolaise. C’est quand même important d’avoir une petite idée du patrimoine culturel de son pays d’origine.
Je trouve que les peintures étaient toutes très réalistes et malgré la légèreté qui pouvait en dégager on voyait quand même qu’elles essaient de véhiculer un message. 
Nous faisons e peinture soi-disant populaire. Ce mot,populaire, c’est moi qui l’ai voulu. parlant de nous, les gens nous cataloguaient auparavant comme naïfs, un mot qui ne me convenait pas. par ‘populaire‘, j’entends quelque chose qu’on a ramassé, qui n’a pas été étudié, à la portée de tout le monde, banal. Pensant à ‘populaire‘, je veux dire que c’est quelque chose qui vient du peuple et qui s’adresse au peuple, puisque celui-ci peut le comprendre. Ceci s’oppose à l’art académique, un art codé dont on ne peut lire l’oeuvre si l’auteur n’a pas dit ce qu’il voulait exprimer. L’art que j’ai appelé populaire véhicule un message que chacun peut reconnaître , qui interpelle les consciences pour cela ans nécessité d’un décodage. Pour cela, aussi on ne peut pas qualifer notre art d’art naïf, un mot qui me choque. – Chéri Samba
L’expo se déroule au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, jusqu’au 22 janvier. Elle est accessible du Mardi au dimanche. Le mercredi l’entrée est à 2€.
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